L’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a récemment annoncé le développement d’un réseau de géothermie collective. Dans le cadre d’un projet pilote, il serait possible de chauffer une centaine de propriétés par le biais d’une ruelle verte de quartier située entre les rues Chabot et de Bordeaux, au niveau de la rue de Bellechasse.
« Si l’étude de faisabilité est concluante, un puits géothermique souterrain et des tuyaux horizontaux qui transfèrent la chaleur vers les maisons adjacentes seraient installés », a déclaré le Journal Métro.
Rappelons que le principe de géothermie repose sur l’exploitation de la température souterraine de la terre laquelle est maintenue à 10°C dans le but de procéder au chauffage d’habitations.
Plusieurs bénéfices économiques et environnementaux découlent de ce projet.
Tout d’abord, les émissions de gaz à effet de serre seraient réduites, le chauffage des appartements montréalais engendrant 1,3 million de tonnes de dioxyde de carbone annuellement.
De plus, le prix énergétique étant faible comparativement à d’autres moyens de chauffage, les consommateurs verraient leurs factures de chauffage diminuées. La géothermie, une source d’énergie renouvelable à faible coût!
Le coût total de l’étude de faisabilité de ce projet de géothermie collective et de réseau de chaleur s’élève à 100 000$. Dû au potentiel d’innovation du projet, le maire de Rosemont-La Petite Patrie s’engage à financer 10% du projet et la Fédération Canadienne des Municipalités y participera également en fournissant un montant de 50 000$.
Selon Solon, un organisme d’économie sociale, « il y a plusieurs milliers de ruelles à Montréal et la réplicabilité du projet pilote est donc très forte. »
Bref, cette orientation en matière de développement durable vise créer des milieux de vie urbains prospères et sains ainsi qu’à rendre accessibles à tous les énergies renouvelables.