Actuellement, la crise énergétique continue malheureusement à planer au-dessus de nombreuses communautés et la demande accrue d'énergie semble submerger les efforts d'approvisionnement. Cette situation a conduit à diverses solutions comme l'exploration de différentes nouvelles sources d'énergie et de technologies d'extraction. Mise à part la production d'énergie géothermique, le gaz de schiste est une alternative énergétique qui a rapidement attiré l'attention de la part des experts comme alternative au gaz naturel. Toutefois, ce n'est pas tout le monde qui désire faire le grand saut et quitter la « fracturation hydraulique ». Voici pourquoi.
Intensité et coût d'extraction
Le grand besoin de
fournitures de forage de puits est susceptible de faire augmenter le coût de l'exploration en raison de l'intensité et de la technologie que nécessite l'extraction du gaz de schiste par rapport à la production d'énergie géothermique. En raison de cette forte intensité d’extraction, plusieurs puits destinés à l'exploration du gaz de schiste nécessitent une vaste étendue (environ 2500 km carrés) alors que pour la géothermie l'intensité est moindre. Cela est principalement dû au rôle que joue la perméabilité des roches. En bout de ligne, plusieurs territoires doivent être libérés pour que les efforts d'exploration de gaz de schiste prennent forme.
L'impact environnemental
Le cocktail de produits chimiques utilisé lors de l'extraction du gaz de schiste (pour la fracturation hydraulique et la stimulation du socle) peut non seulement entraîner la pollution des gaz, mais aussi la contamination des eaux souterraines. Le fait que les fluides doivent être pompés à même les rochers pour augmenter la pression, ouvre la voie à la contamination chimique et met en péril la salubrité de l'eau dans la zone où la fracturation hydraulique du gaz de schiste a lieu. En opposition à la stimulation nécessaire à la production d'énergie géothermique, le risque de soubassements et d'interaction avec les produits chimiques est élevé lors de l'extraction du gaz de schiste et, par conséquent, accroît les risques de pertes minières. Lors de l'extraction du gaz de schiste, les fluides de fracturation peuvent également contaminer l'eau en raison d'une lente accumulation radioactive et de niveaux élevés de radium et d'arsenic qui pourraient poser des risques pour la santé de la population. Il est d'ailleurs conseillé d'utiliser des fluides de forage à base d'eau afin de minimiser la pollution.
Points de pression élevés!
De son côté, la production géothermique cible des fractures déjà existantes dans les roches, la pression nécessaire (50-200 bar) est donc principalement utilisée dans le but d'accélérer la perméabilité de la roche alors que dans le cas du gaz de schiste, le développement se concentre sur de toutes nouvelles fractures. Une forte pression est donc appliquée afin d'extraire le gaz de schiste (500 à 800 bar). De plus, cette technique a souvent été une source d'inquiétude pour la population, en raison de l'impact qu'elle pourrait causer au paysage. Certains s'inquiètent d'ailleurs des points de pression pouvant provoquer des glissements de terrain à long terme. Utiliser des fournitures et des raccords géothermiques de haute qualité pouvant résister à une forte pression est un large avantage dans de telles situations.
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